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Monument inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, datant du XVIIème siècle, la chapelle Sainte-Anne, dite de « Saint-Buc », est située en bordure de la D 114 (Route côtière de Dinan à Dinard), entre Langrolay et Le Minihic-Sur-Rance, au lieu-dit Saint-Buc.

La chapelle Saint Buc
au Minihic sur Rance

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La Chapelle Saint Buc au Minihic sur Rance
Ancienne carte postale en noire et blanc de la Chapelle Saint Buc

Construite vers 1631, elle a été érigée sur l’emplacement d’une chapelle plus ancienne, peut-être même un temple celte car une source coule sous l’édifice.

La chapelle est placée sous le patronage de Ste-Anne et sous la protection de St-Joseph.

Une tradition ancienne rapporte que la chapelle était desservie par l’un des religieux qui habitaient sur l’Ile aux Moines, petit îlot situé au milieu de la Rance, où ils entretenaient la nuit un feu de fagots donnés par les gabiers pour baliser l’endroit.

Son histoire

Extérieur de la chapelle

Les vitraux

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Les vitraux Chapelle Sainte Anne à Saint Buc ont été réalisés par

Louis-René Petit ( 1934 – 2007 - Orléanais) en 1993.​

  • 1972/84 : Professeur à l’école Américaine des Beaux-Arts de Fontainebleau,

  • 1977 : Co-fondateur de Hyalos,

  • 1980/ Distinction pour l’ensemble de ses œuvres par Académie d’Architecture de Paris,

  • 1989 : Co-fondateur Transparois

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Louis René Petit a offert l’oculus.

Les quatre vitraux  ont été offerts par 

  •  Mr Wanine - Ancien déporté- habitant du Minihic. Inscription Pro Memoria : Stütthof ( Alsace) 

  • La famille Lebreton.

  • Les petits-enfants de Monsieur Jenouvrier : Ancien Sénateur des années 30.

  • Famille Desjuzeur du Breil de Pontbriand ( Ancien propriétaire)

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Les caractéristiques des vitraux sont la restitution des couleurs utilisées par les maîtres verriers du XVIIème siècle, le

respect de la lumière distribuée et des couleurs du XVI/XVIIème 

Contrairement à l'ancien serti de noir ( plombs, fers et grisailles) les couleurs sont mises en valeur avec le blanc

Ferrures : acier inox 25mm

Verres : 9 mm en périphérie.

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Problématique : Depuis les années 2010, des brunissements sont apparus sur les vitraux de la Chapelle Sainte Anne (Saint Buc) au Minihic-sur-Rance, causés par la remontée de plomb et de cobalt dans l'émail bleu, aggravés par l'humidité de la chapelle et la présence de boiseries autour de certaines baies. Ce phénomène, qui touche de plus en plus de sites, est lié à la fragilité de l'émail bleu, reconnu pour ses altérations dans le temps.

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Résolution : En 2019, la DRAC Bretagne a sollicité l'expertise du Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques (LRMH), qui a confirmé ce diagnostic. Suite à cela, la Manufacture Vincent-Petit a proposé un test de traitement, accepté par la mairie. La dépose d'un vitrail a eu lieu le 2 août 2024 pour diagnostic et traitement à Troyes. Cette opération a été faite en parallèle avec celle des vitraux de l’église Notre Dame d’Ardin dans les Deux-Sèvres.
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Suite au prochaine épisode, que nous ne manquerons pas de vous raconter.

Historique :

La DRAC a dirigé l’Association de la Chapelle Saint Buc vers Louis-René Petit en 1992 pour de nouveaux vitraux. Pas de thèmes pour les vitraux. L’artiste s’est inspiré des anciens vitraux. Fabrication par les ateliers Loire de Chartres. Vitraux non classés car postérieurs au classement de la chapelle en 1982.

Intérieur de la chapelle

Une travée unique, coiffée d’une voûte en carène lambrissée. Cette dernière était précédemment peinte et frappée du monogramme du Christ.
Une main soutient le bénitier de granit à gauche de l’entrée.
Le retable attire le regard par ses polychromies luxuriantes et ses colonnes de marbre noir veiné de blanc de style lavallois. Sous la croix entre les rampants, on remarquera un joli décor d’albâtre représentant les cornes d’abondance.
Les lambris du chœur, commandés en 1788 par la famille HAY, armateurs malouins propriétaires du château voisin et de la chapelle qui formaient alors un ensemble, s’apparentent à ceux qui décorent les salons des hôtels de Saint-Malo à cette époque.
Les statues du retable datent du XIXe siècle et sont en terre cuite.
A noter, la très belle expression des visages du groupe central, qui représente Sainte-Anne apprenant à lire les textes saints à Marie.
L’autel en granit très fin, et son tombeau sur lequel sont peintes des armoiries du XVIIe siècle, sont actuellement recouverts d’une boiserie ornée d’un décor de bois doré.
Une statue de Saint-Pierre, très ancienne, à gauche de la nef, rappelle l’activité du village de Saint-Buc, autrefois tourné vers la mer.
Des stalles très simples et sans miséricorde, une table de communion à balustres et le banc seigneurial complètent cet ensemble.
Un ex-voto suspendu au plafond. Nouvelle venue dans notre chapelle, cette maquette – que nous appelons « Le Saint-Buc » – acquise au début de l’année 2019 vient soutenir les messages gravés par d’anciens marins sur la porte principale.
Les vitraux contemporains sont dus au talent du maître-verrier orléanais Louis-René Petit qui, en les réalisant, a su restituer les couleurs utilisées par les maîtres verriers du XVIIe siècle.
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