Myrdhin, chanteur et harpiste né sur les bords de la Rance a compris très tôt la réalité du fleuve mû par une impulsion existentielle de sa source vers son embouchure. L’artiste comme le fleuve fait route avec force sur les terres qu’il traverse.

En 50 ans de carrière, de scènes et près de cinquante pays visités, Myrdhin a joué après s’être recueilli aux sources du Rhin, du Rhône, de l’Elbe, du Danube, du Shannon et de la Seine, la déesse-Mère gauloise Sequana sous-tend la rêverie d’un âge d’or, voire d’une fusion avec l’Univers. Aux Amériques, il s’est inspiré sur les rives de l’Oyapock, du Parana et du St-Laurent. En Afrique, il a navigué sur le Nil et le Sénégal, fleuves couronnés de farandoles d’étoiles où même les ombres prennent des couleurs. Pureté de la source, le temps qui passe, le cataclysme de la crue, la quiétude du méandre, la vie et la mort, l’enfer et le paradis.

Myrdhin nous contera, nous chantera et nous « harpera » son itinérance de barde qui ne fut pas toujours un long fleuve tranquille….

Myrdhin est un artiste musicien français né à Dinan en Haute-Bretagne. C’est une des personnalités qui a contribué à la renaissance de la harpe celtique en Bretagne. Harpiste, chanteur, pianiste, compositeur et conteur, il se produit seul ou en trio.

Il se présente comme l’un des représentants des néo-bardes de Bretagne.

Il se distingue à divers concours, remportant le « Triskell d’Or » à Landivisiau en 1975, lauréat en 1976 du concours de harpe de la semaine panceltique de Killarney en 1976 et du concours Celtavision pendant le Kan ar Bobl de Lorient, lauréat du concours des Jeunesses Musicales de France à Paris, en 1977 et en 1980 le concours Nansi Richards au Pays de Galles. Dès 1976, il est, au-delà des frontières, en Europe, au Québec, au Japon, l’un des premiers « pèlerins de la musique celtique ».

Site : Myrdhin